Vivre dans la nature : pourquoi et comment cela nous fait du bien ?

Ecrit par camille le 11 janvier 2022 dans La nature entre nous

Pour nous, qui avons imaginé le site vivredanslanature.com, les bienfaits de vivre en harmonie avec la nature nous semblent évidents. Nous les ressentons instinctivement et ils nous guident au quotidien.
Curieusement, en souhaitant les partager, nous avons fouillé et assez vite découvert au travers de livres, d’articles et d’études à quel point cela est désormais prouvé. Et cela va plus loin qu’un simple ressenti…

 

Quand on parle de nature, qu’est-ce que ça veut dire ?

Selon le Larousse en ligne il n’existe pas une définition simple et unique. Nous retrouvons plutôt un ensemble de définitions pour décrire ce qui peut s’entendre et se comprendre à travers le terme nature.

1. Le monde physique, l’univers, l’ensemble des choses et des êtres, la réalité
2. Ensemble de forces ou principe supérieur, considéré comme à l’origine des choses du monde, de son organisation.
3. Ensemble des principes, des forces, en particulier de la vie, par opposition à l’action des humains
4. Ensemble de ce qui, dans le monde physique, n’apparaît pas comme (trop) transformé par les humains (en particulier par opposition à la ville)
5. Ensemble des caractères, des propriétés qui font la spécificité des êtres vivants.

Lorsque l’on questionne les Français·e·s, comme cela a été réalisé en 2015 dans le cadre de la Fête de la nature, 96 % des interrogé·e·s disent percevoir la nature comme un « lieu de bien-être et de ressourcement ».

 

Nous sommes la nature ou du moins nous considérions l’être.

Or, il y a fort longtemps, à l’ère paléolithique, les humains ne se différenciaient pas de la nature. En effet, ils ne la considéraient pas comme un lieu mais plutôt un tout dont il faisait partie intégrante. Une plante, un animal, avait à leurs yeux autant d’importance et de raison d’être que lui.

D’ailleurs, l’animisme, qui représente les premières approches spirituelles  de l’humanité, est fondé sur la croyance que la nature est un espace vivant. Dans cette approche, chaque élément : un rocher, un arbre, une vallée a sa personnalité, sa spiritualité propre.
Puis, avec la sédentarisation des humains, ces croyances s’estompent. Elles laissent place aux grandes traditions religieuses qui prônent la rencontre des esprits au Ciel et non plus dans la nature. Ces nouveaux courants instaurent ainsi un nouvel ordre vertical : en dessous la nature, au-dessus les dieux et entre les deux, l’être humain.
C’est à cette période qu’il commence à se distinguer de la nature, la considérant plutôt comme un cadre, un environnement dont on peut exploiter les ressources généreuses.

Pourtant, cet éloignement, cette libération de la nature par l’être humain semble ne pas lui être bénéfique ou du moins, les personnes vivant elles, en nature ou plus proche de celle-ci, sont, pour la plupart, en meilleure santé physique et mentale.

 

La nature nous fait du bien. Cela a été étudié et prouvé.

On a fouillé et assez rapidement nous avons déniché de nombreuses études réalisées dans le monde qui corroborent les ressentis sur ce sujet.
Voici les quelques exemples significatifs qui ont retenu notre attention.

Au Canada, une étude menée en 2017 révèle une différence de 8 à 12% des risques de mortalité en fonction de son exposition à la verdure. À ces vertus, s’ajoutent l’amélioration de la santé mentale, la réduction de la criminalité. Cela va même jusqu’à une meilleure cohésion sociale entres voisins lorsqu’on habite dans des villes plus verdoyantes.

D’autres recherches au Japon initiées dans les années 1990 ont démontré les bienfaits liés aux forêts et aux promenades au milieu des arbres. Les bienfaits sont nombreux : réduction durable du stress, renforcement du système immunitaire et même baisse du taux de glucose chez les diabétiques.

Des conclusions similaires sont obtenues aux Pays-Bas, après une expérience un peu particulière.
Après avoir soumis les participants de l’étude à un stress intense, les chercheurs leur ont proposé  de se reposer 30 minutes. Pour cela, ils avaient le choix entre une activité de lecture, ou une séance de jardinage.  Le taux de cortisol (’hormone du stress) était mesuré avant et après les activités. Cela a permis de mettre en lumière que le jardinage faisait davantage baisser le taux que la lecture même si toutes deux se sont montrées bénéfiques.

camille
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